De la marchandisation des études d’architecture.

Alors que la profession est au plus mal, jamais autant d’élèves post-bac n’ont souhaité s’inscrire dans les écoles d’architecture. Ainsi, le nombre de diplômés ne cesse d’augmenter et avec cela la précarisation de la profession, elle aussi, ne cesse de croître. C’est tout le paradoxe des études et du métier d’architecte depuis une quinzaine d’années (voir le rapport d’Olivier Chadoin et Thérèse Evette sur les statistiques de la profession architecte 1998-2007). L’accès aux études s’est complexifié et tend de plus en plus à la reproduction sociale et à la disparation totale d’enfants de classes populaires dans les écoles. Cette situation tendue a ouvert les appétits des petits marchands d’espoir. Passons les en revue.

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Non Monsieur Hollande, il n’y a pas eu de soldats musulmans morts pour la France.

Aujourd’hui le président de la République s’est rendu à la Grande Mosquée de Paris pour rendre hommage aux soldats musulmans morts pour la France lors des deux guerres mondiales. Cet hommage  qui « s’adresse à leurs descendants pour qu’ils soient fiers de leurs parents et conscients que la République a une dette à leur égard […] à celles et ceux qui s’interrogent sur leur destin, leur place et même parfois sur leur identité, aux descendants de ces soldats, je dis ma gratitude » serait être le gage pour le président de sa lutte contre les discriminations, les inégalités, le racisme ainsi que des actes antimusulmans. Ce gros gloubiboulga mélangeant tout et son contraire étant, selon François Hollande, « parfaitement compatible avec les valeurs de la République ». Or, c’est non seulement faux, insupportable, démagogique mais aussi dangereux pour la République.

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Charte des langues régionales : la trahison des socialistes.

Comme aimait à le répéter Charles Péguy : « Les socialistes sont nés pour trahir ». Cette trahison cette fois, c’est celle de la République avec la tentative crapuleuse de députés de la majorité qui tentent, en ce moment à l’Assemblée nationale, de faire ratifier la charte européenne des langues régionales et minoritaires. Crapuleuse, car sous couvert de bons sentiments – qui peut-être contre l’apprentissage de langues, fussent-t-elles régionales et/ou minoritaires ? – cette charte est en fait une bombe à retardement des partisans d’une Europe des ethnies contre les États-nations qui « ne vise pas à défendre des langues minoritaires mais les langues de groupes ethniques, sur une base foncièrement raciste », comme le rappelle la chercheuse Françoise Morvan dans un texte publié dans Mediapart.

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