Valls au Vatican: trois trahisons valent bien une messe.

En 1918, invité à assister au Te Deum de l’armistice par l’archevêque de Paris, Clemenceau refusa et somma le président de la République, Poincaré, et le président de la Chambre, Deschanel de ne pas y assister. Au premier il fit valoir : « Vous êtes le président de tous les Français et non des seuls catholiques.« . Presque cent ans plus tard, le nouveau premier ministre, qui se dit admirateur du Tigre et défenseur farouche de la République, a décidé de se rendre au Vatican pour la canonisation de Jean Paul II le 27 avril prochain. Une trahison des principes républicains et laïques étrange pour celui qui veut rassembler et apaiser les Français.

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Fêtes religieuses et neutralité de l’Etat : la faute du gouvernement.

Tout en définissant, selon lui la laïcité, « Toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable, et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s’exprimer dans notre Pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun. » le premier ministre Jean-Marc Ayrault en avait trahi le principe même quelques minutes auparavant en déclarant. « En ce jour de la grande fête de l’Islam, l’Aïd el Kebir, célébrée partout dans le monde, je voudrais adresser, à tous les musulmans de France, mes vœux les plus sincères. »  En se rendant à une fête religieuse accompagné du ministre de l’intérieur Manuel Valls, le premier ministre commet plus qu’une faute grave, il ne respecte pas la constitution qui dans son article premier est clair : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. » 

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