[EXCLUSIF] : les résultats des Parpaings d’or de l’architecture 2014.

Avec 25000 pages vues pour l’édition 2014, l’édition des parpaings de l’architecture 2014 fait un peu moins bien que les précédentes années. Cependant, le nombre de votes a explosé avec près de 35000 votes pour 18 questions, soit un peu moins de 2000 votes par questions. Ces chiffres nous renseignent : cette édition a été moins relayé par les médias grands publics et a donc concentré son intérêt pour les (seuls) architectes -dans toutes ses dimensions- avec un ratio plus importants nombres de votes/pages vues. La conclusion est donc simple, les parpaings d’or de l’architecture intéressent beaucoup plus que les architectes que les gens, ils perdent ainsi l’intérêt qu’ils avaient, c’est-à-dire : décloisonner une profession qui a tendance à rester dans l’entre-soi, à se regarder le nombril et ne pas regarder ailleurs pour ne pas que l’autre regarde chez nous et évidemment rire de nous. L’autodérision et l’humour étant le corollaire nécessaire à toutes remises en questions. Mais ne boudons ces chiffres, cette édition fût malgré tout une réussite, même si cette année, il n’y aura pas de cérémonie faute de temps, d’argent et d’aide.

Par ailleurs, même si je n’exclus pas d’ici quelques années de refaire des Parpaings d’or, la périodicité annuelle ne semble pas être très opportune ; il n’y en aura donc pas l’an prochain. Cependant, rien ne vous interdit de vous marrer en voyant les heureux lauréats de cette année.

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Les parpaings d’or de l’architecture 2014

Après les « Gérard de l’architecture » en décembre 2012, puis « Les parpaings d’or des architectes » en décembre 2013 suivis d’une cérémonie sur la péniche Louise Catherine de Le Corbusier, je suis heureux de vous présenter « Les parpaings d’or de l’architecture 2014 », avec son lot de questions bêtes et méchantes (mais trop) sur l’architecture, les architectes et leur petit monde.

Je ne sais pas encore s’il y aura une cérémonie cette année, car il faut de nouveau trouver une salle, des parpaings… Les sponsors potentiels peuvent m’écrire à  labeilleetlarchitecte [at] gmail.com 

Je ne vous fais pas attendre plus longtemps, et comme l’an dernier : bon vote et que vive l’architecture, les architectes et leur sens de l’humour.

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De la légitimité du blog et de la critique en architecture.

Ce n’est pas pour me vanter, mais le blog est de plus en plus lu. Plus de 22000 visiteurs uniques par mois, plus de 60000 pages vues, 2500 followers sur Twitter, et presque 5500 fans sur la page Facebook. Cumulé depuis la création du blog, le nombre de pages vues est proche de 1,5 millions. Le blog est repris dans de nombreux articles que ce soit dans la presse spécialisée (Le Moniteur, la Tribune de l’art, journaux étudiants…) ou dans la presse généraliste (Le Monde, Libération, l’Obs…) et les demandes d’interviews affluent de plus en plus. Par ailleurs, les architectes souhaitant faire passer un message savent que le publier sur le blog leur apportera une plus grande audience. À ce beau panégyrique, il y a évidemment une face noire : les Haters.

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Confluence : Odile Decq dit-elle toute la vérité ?

Après un long travail d’enquête, je publiais en mars dernier un billet durement intitulé  » Faut-il pendre Odile Decq ? «  Ce papier parlait notamment de l’école d’architecture Confluence qu’elle souhaitait créer à Lyon. Après m’être entretenu avec les services instructeurs de la ville de Lyon, avec certains responsables de la société du Grand Lyon, avec la SPL (aménageur de La Confluence) et avec la sous-direction de l’enseignement d’architecture au ministère de la Culture, je pensais aux dires de mes interlocuteurs que cette école n’était qu’une ébauche et qu’Odile Decq ne faisait cela que pour faire parler d’elle. L’ensemble des événements intervenus par la suite laisse à penser que beaucoup n’ont pas dit toute la vérité.

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De la marchandisation des études d’architecture.

Alors que la profession est au plus mal, jamais autant d’élèves post-bac n’ont souhaité s’inscrire dans les écoles d’architecture. Ainsi, le nombre de diplômés ne cesse d’augmenter et avec cela la précarisation de la profession, elle aussi, ne cesse de croître. C’est tout le paradoxe des études et du métier d’architecte depuis une quinzaine d’années (voir le rapport d’Olivier Chadoin et Thérèse Evette sur les statistiques de la profession architecte 1998-2007). L’accès aux études s’est complexifié et tend de plus en plus à la reproduction sociale et à la disparation totale d’enfants de classes populaires dans les écoles. Cette situation tendue a ouvert les appétits des petits marchands d’espoir. Passons les en revue.

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