En 1983, lorsque Yannick Noah gagnait, il était français ; lorsqu’il perdait il était camerounais. Trente ans plus tard, lorsque les joueurs de football de l’équipe de France perdent, pour l’extrême-droite, c’est parce que la majorité d’entre eux est d’origine étrangère et donc non patriotes ; à gauche, lorsqu’ils gagnent, ils sont renvoyés à leurs supposées origines. En témoigne le billet de blog de Jean-Christophe Cambadelis publié quelques minutes après la victoire des bleus hier soir : « La France sauvée par Mamadou et Karim ! Regardez les tous les racistes, xénophobes de tous poils exulter ! La France au Brésil, c’est l’exploit ! Enfin ils ont mouillé, honoré notre maillot tricolore. Ce qui était réputé impossible a été réalisé par Mamadou et Karim. Dans le climat actuel c’est pour le moins amusant ! « . Une analyse ethno-footballistique plus que douteuse qui fait le jeu des identitaires et de l’extrême-droite.
Marie-Arlette Carlotti
Enfoirés contre enculés.
Je n’aime pas les Enfoirés: ces « artistes » (F. Pagny, J. Hallyday…) qui gueulent d’être potentiellement taxés à 75% mais qui pour se donner bonne conscience vont chanter pour les Restos du Coeur. Un peu dégueulasse mais pas vraiment surprenant. Lire la suite