Questionnaire d’archi à la Pivot – volume 17

Jordi Patillon est né à Nantes en 1981. S’il fait ses études à l’école d’architecture de Bretagne à Rennes de 2000 à 2006, il est plus passionné par les comités de rédaction enflammés du journal de l’école que par les rendus d’atelier. Ainsi, il Intègre Architectures à vivre à Paris en 2006 en tant que stagiaire, puis coordinateur de projet, webmaster et rédacteur. Rédacteur en chef du magazine depuis 2011. Il aime pinailler sur les couleurs Pantone, les cadrages photos, la concordance des temps et les espaces insécables.

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Questionnaire d’archi à la Pivot – volume 16

Il y a quinze jours, Martin Argyroglo, photographe d’architecture, était surtout connu des architectes et encore pas de tous (c’est de lui, pourtant, les photos du Zoo de Vincennes dont je parlais ici). Une photographie prise le soir de la manifestation pour Charlie Hebdo partagée sur compte Twitter l’a non seulement fait connaître au grand public mais l’a sûrement fait rentrer dans l’histoire. Le tweet le voici :

Il a accepté de répondre au petit jeu du questionnaire d’archi à la Pivot et j’ai profité de cette interview pour vous montrer d’autres photographies de lui que vous découvrirez dans un diaporama à la fin de ce papier.

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Questionnaire d’archi à la Pivot – volume 15

Renaud Epstein est maître de conférences en sciences politiques à l’université de Nantes et enseignant dans le master Stratégies Territoriales et Urbaines à Sciences Po. Dans une vie antérieure, il était consultant (coopérative-conseil Acadie) et faisait le tour de France des grands ensembles d’habitat social pour évaluer les politiques qui y étaient menées.

Spécialiste de la politique de la ville et de la rénovation urbaine, son livre Rénovation urbaine : démolition-reconstruction de l’Etat publié en 2013 aux Presses de Sciences Po s’est rapidement imposé comme l’ouvrage de référence sur le sujet (d’après l’auteur). Personne ne lisant plus les livres de sciences sociales de 750 000 caractères, il est surtout connu pour ses tweets sarcastiques et sa série « Un jour, une ZUP, une carte postale » (cf. diaporama à la fin), à retrouver chaque jour sur son compte @renaud_epstein.

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Questionnaire d’archi à la Pivot – volume 14

Les Ateliers O-S architectes sont organisés autour des trois associés  Vincent Baur, Guillaume Colboc et Gaël Le Nouëne qui se sont rencontrés aux Pays Bas à Rotterdam lors d’expériences aux côtés de personnalités comme Rem Koolhaas ou Adriaan Geuze.

Cette association a débuté en 2002 avec de nombreuses participations à des concours internationaux et des installations dans des festivals d’architecture, où les projets ont été souvent remarqués. En 2011 l’agence est nominée au Prix de la Première œuvre du Moniteur avec le projet des «Decks Bleus», 39 logements à Chalon-sur-Saône. (voir diaporama à la fin)

Ils ont accepté de répondre collectivement au questionnaire d’archi à la Pivot.

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Questionnaire d’archi à la Pivot – volume 13

Puisque seuls, les journalistes du groupe Moniteur souhaitent répondre au questionnaire d’archi à la Pivot (c’est un appel à ceux de D’A, Archiscopie, A vivre, AA, Criticat…), cette semaine, c’est la journaliste Félicie Geslin qui est l’invitée et elle a décidé de se présenter toute seule comme une grande : 
« Historienne de l’art formée à l’Ecole du Louvre en muséologie et à Paris IV en art moderne, je travaille dans la presse écrite depuis près de 15 ans. Souscrivant à la définition donnée par Marc Barani de l’architecture comme étant « la science des correspondances subtiles », j’assume pour Le Moniteur une double casquette d’iconographe – illustrant hebdomadairement le journal – et de rédactrice pour la rubrique Architecture & Urbanisme.
Pour le reste, je citerais simplement les lignes que je trouve les plus émouvantes sur l’architecture, parce que la littérature tient une place importante dans ma vie.
« Notre vie est brève : nous parlons sans cesse des siècles qui précèdent ou qui suivent le nôtre comme s’ils nous étaient totalement étrangers ; j’y touchais pourtant dans mes jeux avec la pierre. Ces murs que j’étaie sont encore chauds du contact des corps disparus ; des mains qui n’existent pas encore caresseront ces fûts de colonnes. Plus j’ai médité sur ma mort et surtout sur celle d’un autre, plus j’ai essayé d’ajouter à nos vies ces rallonges presque indestructibles. » (Tellus stabilita, Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar) »